Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

Il y a plusieurs mois, j’avais eu l’occasion de vous faire partager mon avis sur la Citroën C4 II. Il s’agissait de la première version qui était équipée du 1.6 e-HDI 110 ch. Vous allez me dire : pourquoi un second article consacré au même modèle ? La raison est simple : outre un léger restylage, la compacte de Citroën est désormais disponible avec une boîte de vitesse automatique, baptisée EAT6, qui a attiré ma curiosité…

 

Une Citroën C4 bien fabriquée mais un peu à la traîne sur le plan technologique

 

Le restylage de 2015 n’a pas fondamentalement fait évoluer le style de cette Citroën C4. Les principales modifications concernent les optiques avant et arrière.

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

Malgré tout, elle conserve une certaine élégance et ne cherche pas à copier le style germanique comme le font nombre de ses concurrentes.

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

A l’intérieur, les évolutions sont également minces. La principale évolution concerne l’installation d’un écran tactile, ce qui a permis de faire disparaître quelques boutons au passage. Une bonne chose !

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

Le tableau de bord n’a pas changé. Ainsi, on retrouve le fameux compte-tours « à carrés » qui ne fait pas preuve d’autant de précision qu’un compte-tours classique à aiguille.

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

Citroën a conservé la qualité de fabrication présente sur la première version en proposant toujours des plastiques épais et moelleux ainsi qu’une très bonne qualité d’assemblage.

A l’arrière, l’espace réservé aux jambes n’est pas exceptionnel pour une voiture de ce gabarit. En revanche, le coffre propose un bon volume (408 litres) !

Concernant le niveau d’équipements, cette finition Business est plutôt bien dotée en proposant  la climatisation automatique bi-zone, le radar de recul arrière, le GPS, le système Mirror Screen (qui permet de gérer votre téléphone portable grâce à l’écran tactile), l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces, le régulateur/limiteur de vitesse, etc… Cette finition est à mi-chemin entre la finition intermédiaire Feel et le haut de gamme Shine. Ne cherchez pas les équipements dernier cri comme le radar de vitesse adaptatif ou encore une caméra 360°, cette C4 est trop ancienne pour en bénéficier.

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

Boîte auto et moteur BlueHdi : la bonne alliance

 

Comme je vous le disais en introduction, ce qui m’a poussé à essayer cette C4, c’est sa boîte automatique à 6 rapports. Cette « Efficient Automatic Transmission » à 6 rapports (EAT6), fabriquée par le japonais Aisin, ne dispose pas de la technologie, désormais courante, à double embrayage. Cela signifie qu’elle est moins agréable ? Eh bien, à ma grande surprise, elle se montre à la fois douce et agréable. Plutôt réactive, il ne faut cependant pas hésiter à écraser l’accélérateur si vous souhaitez qu’elle rétrograde pour effectuer un dépassement par exemple. Certes, la boîte DSG VW ou encore la boîte PowerShift Ford se montrent légèrement plus réactives en conduite sportive, mais malgré tout PSA propose désormais une boîte agréable pour un surcoût qui se situe dans la bonne moyenne (1500 €). Et pour les plus pressés, elle dispose d’un mode Sport qui repousse un peu plus loin le passage des rapports. Enfin, elle dispose également d’un mode manuel, qui contrairement à une boîte DSG VW par exemple, n’intervient pas sur le passage des rapports, même en cas de sur-régime. Franchement, si ce mode séquentiel est amusant au début, on revient vite au mode 100 % automatique.

Essai Citroën C4 II 1.6 BlueHDI 120 ch EAT6

J’ai coutume de dire qu’une bonne boîte automatique n’est rien sans un bon moteur, et vice-versa d’ailleurs. Notre Citroën C4 dispose du 1.6 BlueHDI qui développe 120 chevaux et qui constitue désormais l’offre haut de gamme en diesel suite à la disparition du 2.0 BlueHDI. Pour tout vous dire, ce diesel et cette boîte EAT6 se marient parfaitement bien. A la fois doux et dynamique (0 à 100 km/h en moins de 11 secondes), bien encapsulé, ce 1.6 BlueHDI sait également se montrer sobre en se limitant à une consommation moyenne réelle d’environ 5 L / 100 km. La boîte auto n’a que peu d’influence sur son niveau de consommation, c’est encore un bon point à mettre à son actif.

Finalement, il n’y a que dans un cas de figure où le couple moteur/boîte montre ses limites : les relances en seconde, en situation de léger sous-régime, manquent cruellement de nervosité. Particulièrement gênant lors d’un cédez-le-passage, il est alors préférable de s’arrêter pour obliger la boîte à repasser en première puis de redémarrer immédiatement.

On le sait, le gros atout de cette Citroën C4, c’est son confort. Les suspensions de la française se montrent très souples et gomment avec talent les irrégularités de la route. Mais cette souplesse a un prix : même si la tenue de route est très saine, le train arrière peine un peu à enchaîner les virages. Un conseil, ralentissez un peu… En plus, les passagers arrière vous remercieront.

 

Négociez les tarifs de cette Citroën C4 qui arrive en fin de carrière

 

Pour avoir accès à cette boîte auto EAT6 qui est uniquement disponible sur le diesel de 120 ch, il faudra débourser au minimum la somme de 26 100 € (tarif 2017). Si le niveau d’équipements de cette finition Feel vous paraît un peu léger (pas d’écran tactile ni de GPS), il faudra alors s’orienter vers la finition Shine qui constitue le haut de gamme mais le tarif grimpe alors à près de 30 000 € (29 300 € précisément…).

Cette Citroën C4 étant en fin de carrière, les remises sont plus importantes. Alors n’hésitez pas, il y a de bonnes affaires à faire.

 

EN CONCLUSION

 

A défaut d’être dynamique, la Citroën C4 II fait partie des compactes les plus confortables à l’heure actuelle. C’est son gros point fort. Et comme l’association BlueHDI/boîte EAT6 se montre convaincante, prendre la route restera un plaisir. Il ne faudra seulement pas être trop exigeant en matière d’équipements dernier cri, c’est à ce niveau-là que la C4 a pris quelques rides…      

Partager cet article

Repost0

Commenter cet article

B
le régulateur de vitesse interviens sur le passage des vitesses (rétrogradage ) en dépassement de la vitesse régulée et bloc le passage supérieur en accélération de dépassement de la vitesse régulée.<br /> La conduite devient surprenante , bruyante et dangereuse.(problème non résolut par citroen.<br /> Gb
Répondre